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 La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ]

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Otto H. Rommel

Otto H. Rommel

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MessageSujet: La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ]   La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ] EmptyDim 17 Mar - 17:31

Je sentais à présent leurs doigts gluants et leurs mains répugnantes m'agripper. Rien de servait de me débattre, ils étaient à cinq sur moi, comme si j'étais un cannibale complètement écervelé, qu'il fallait vite enfermer dans une petite cellule pour se sentir en sécurité... Mais cela ne se passerait pas comme cela. J'avais déjà un plan d'évasion en tête, que j'imposerais à mes co-détenus. Enfin.. Ca dépend quels co-détenus, aussi. Si c'est des tapettes, on pourra oublier...
Je serrais les muscles tant bien que mal tout en m'imaginant à quoi ressemblerait ma cellule. Et dire que j'avais envoyé des "gens" à Haken Gefängnis, et que je m'y retrouvais pris comme un rat... Dans le même sacs que les sous-hommes ! Oh non, cela ne se passerait pas comme ça, cela irait contre leur plan. Je ne me laisserais jamais avoir par des sous-merdes, tous juifs sûrement... Des juifs me touchent ! Putain ! Bon, ils n'étaient peut être pas Juifs, quelle raison de stresser ? J'allais peut-être en retrouver dans ma cellule...

Moi qui m'attendais à devoir encore monter plusieurs étages, ce n'est qu'après quelques mètres parcourus dans les galeries que l'on m'ouvrit la porte d'une cellule. Au dessus du petit judas était gravé profondément le chiffre 88... Le chiffre 88 ! Le nombre du bonheur, le nombre d'Adolf Hitler ! Quelle ironie de merde, putain ! Tant qu'ils y ont, qu'ils affichent des drapeaux à croix gammée dans la cellule, ça sera pareil... Mais au fond, ce n'était pas pour me déplaire ! Ce ne ferait qu'accentuer ma nostalgie... D'un coup, je me mis à penser à ce que j'allais bien pouvoir faire là-dedans pendant 30 ans. Sans aucune chance d'en ressortir, à part l'évasion... Je me mis à penser à ma famille perdue durant la guerre, à tous ces gens que j'avais connu, à ce qu'était devenu Waltraud qui s'était aussi engagé dans la Gestapo. Je ne les reverrais jamais. La main grasse et forte du connard qui me poussa dans la cellule m'arracha à mes pensées tragiques. Ce n'était pas plus mal, il faudrait que je m'endurcisse ! Je trébuchai stupidement avant d'entendre la porte claquer derrière moi et la clé tourner dans la serrure. L'unique clé... Le gardien n'avait qu'une à deux clés à son trousseau, peut-être était-ce la même pour toutes les cellules... Voilà qui faciliterait l'invasion prochaine ! Mon excitation était déjà à son comble même avant d'entrer !

Un tel silence régnait sur la cellule que je crus un moment, naïvement, que j'étais seul. J'avais prié pour ne pas avoir de compagnie... Je levai la tête et ne vis rien devant moi. Le sourire qui illuminait déjà mon visage disparut immédiatement quand je vis une forme sombre à ma droite. Ma tête tourna d'elle même, et je vis un type assis sur des caisses, qui me fixait. Un seul co-détenu...? Bon, ça allait encore. Le problème, je le voyais le problème. C'est que le type, il avait une tête en six, et pas du tout une tête de nazi, si je puis me permettre... Il manquerait plus que je sois tombé sur le Juif de la prison !! En plus sa tête me disait horriblement quelque-chose... Peut-être l'avais-je croisé ? Mais bon, la première impression n'est pas forcément la bonne... Alors qu'il me fixait toujours, je m'approchai de lui et lui tendis la main en le toisant.

- Otto Heinrich Rommel.

Je lui indiquai par le regard que le voulais une réponse. Son nom à lui. Là, je serais fixé, voilà. Puis, j'avais fait un effort pour pas parler trop froidement tout en me rendant compte que j'avais un accent allemand très prononcé. A peu près le même qu'Herrmann Göring, en moins fort quand même. Tandis que j'attendais sa réponse, je me tournai pour inspecter une bonne fois pour toutes mon nouveau "logement". La cellule était énorme pour deux détenus, ça allait pas rester comme ça. Manquerait plus que ça, aussi, qu'on se retrouve à dix dans la cellule. Avec neuf juifs, naturellement.
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John K. Vachewski

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MessageSujet: Re: La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ]   La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ] EmptyDim 24 Mar - 17:40



« You're suicidal ?

- Only the morning. »



Gris. Non, même pas. Ce n'était même pas du véritable gris, juste un amas de poussières, de saletés et de toiles d'araignées. Le plafond en gros. Ouais, il n'avait que ça à foutre de ses journées. Observer le plafond. Passionnant, n'est-il pas ? Il le trouve également. Quelle ironie. Adossé au mur, assis sur des caisses alors qu'il pouvait très bien être allongé sur l'une des couchettes, la tête penchée de manière à regarder en haut, il attendait. Encore et encore. Depuis plusieurs mois déjà. Wesh, plusieurs mois. Quelle merde. Et qu'attendait-il ? Que le temps passe. Qu'il sorte enfin d'ce trou. Seulement une telle chose ne risquait d'arriver car il écopé de perpert'. Prisonnier entre ces murs jusqu'à la fin de ses jours. Et pour quelle raison vous prie-je ? Crimes envers l'Allemagne ! Mais bien sûr ! Rien qu'ça. Yep c'la l'exaspère. Il n'avait rien à voir avec le reste des détenus : il n'était ni fou, ni un cannibale comme certains, ni encore l'un de ces foutus nazis ! Il était juste un résistant ayant buté quelques partisans d'Hiltler, basta. Toujours des nazis ; toujours des hommes. Une des règles d'or d'un tueur, c'est ni femmes ni enfants. Et seuls des hommes aux idéologies nazies étaient décédés de ses balles. Ce même type d'homme - pour ceux encore en vie - était enfermé ici. Et lui, là, il était accuse de crimes envers l'Allemagne alors qu'il butait seulement des hommes ayant commis de véritables crimes envers ce pays ! Putain d'absurdité de merde de chiottes à cul ! Le pire dans tout ça - du moins, à ce jour - fut que ces nazis apprirent rapidement qui il était et j'peux vous dire que résistants et partisans d'Hitler, ça fait pas bon ménage. Alors, il est toujours là à surveiller ses arrières. Oh, rien de bien fâcheux n'est arrivé depuis qu'il est là mais il continue de se méfier. Cependant, il n'y a pas que ça qu'il redoute. La cellule était beaucoup trop grande pour une seule personne. Comme il restait encore trois couchettes, elle pouvait encore accueillir trois personnes. Mais qui ? Des alliés ? Des ennemis ? Ou des neutres ? Aucun moyen de le savoir pour l'instant. Il allait devoir attendre. Encore. Oh oui qu'il redoutait ça. Selon ces nouveaux colocataires, tout pourrait être différente.

Des pas. Il entendait des pas dans le couloir. Nouveau détenu sans doute. Mais... autre cellule ou la sienne ? Il savait pertinemment que sa solitude ne durerait pas mais prendrait-elle fin aujourd'hui ? Il espérait que non. Cependant, avec la chance inouïe qu'il a, les pas se stoppèrent devant la mort. Et merde. Il y eut le bruit de la clé qui tournait dans la serrure puis la porte qui s'ouvrit. Un homme fut poussé à l'intérieur puis l'entrée se referma aussitôt. Le nouveau trébucha stupidement, ce qui lui fit échapper un rire. L'arrivant était plutôt grand - plus grand que lui en tout cas -, environ la trentaine - mais encore plus âgé que lui -, le crâne dégarni. Un nazi ? Il pensait ça comme ça puisque la plupart des partisans d'Hitler qu'il avait jusque là croisés avait le crâne rasé. Enfin, peut-être se trompait-il - il l'espérait. Cependant, lorsque leurs regards se croisèrent, son impression fut confirmée - malheureusement. Ce type, il le connaissait, il en était sûr. Sûrement s'étaient-ils rencontrés en Avril dernier, lorsqu'il s'était fait choppé par la Gestapo. Sans doute. Le nouveau venu s'approcha, lui tendit la main tout en le toisant et déclara :

abc« Otto Heinrich Rommel.

A ces mots, son sang ne fit qu'un tour, se figea sans ses veines. Plus aucune doute possible sur ce coup-là. Il l'avait bien rencontré en Avril dernier. C'était bien un nazi ; il bossait même à la Gestapo. Cette même voix à l'accent allemand prononcé. Y avait tout. C'était lui. Ce foutu nazi qui avait manqué de le tuer en Avril alors qu'il tentait de s'échapper. Et merde. Putain quoi ! Fallait que se soit lui ! Alors là, poisse totale ! Quelle chance avait-il franchement ! De plus cet « oeuf » - il a toujours le chic pour trouver des surnoms pourris - lui indiquait du regard qu'il voulait une réponse. Sans doute son nom. Oh, se rappelait-il vaguement de qui il était ? Peut-être. De toute façon, à devoir cohabiter dans cette cellule, il aurait de toute manière donner son nom. Il détourna légèrement le regard et ne serra même pas la main qui lui était tendu. Puis d'une voix qu'il voulait neutre - bien qu'avec un peu d'attention on pouvait distinguer un mélange d'accent français mêlé à celui polonais et hébreu -, il répondit :

abc- John Kaleb Vachewski.

Voilà qui était dit. Mais, se rappelant d'un détail quelque peu important, ajouta :

abc- Mais sans doute que le nom de Jax t'évoquera plus quelque chose.

Hem, yep, il est un tantinet taré. C'est dans sa nature quoi. Il se dévoile quelque peu en disant celui mais à bon, à ses risques et périls hein. A dire une telle chose face à quelqu'un qui l'avait connu durant la guerre dans des camps opposés, c'est comme dire durant la guerre qu'il faisait partie de la Résistance à un nazi? Yep, c'est la même chose. J'admets qu'il faut être un poil taré pour faire ça. Après tout, ce n'était que le matin. Quoi, comment ça, le rapport ? Mais voyons, c'est juste l'un de ses grandes phrases ! « T'es suicidaire ? - Seulement le matin. »




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Waltraud Rommel

Waltraud Rommel

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MessageSujet: Re: La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ]   La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ] EmptyMer 27 Mar - 18:52

Les menottes qui étaient attachées à mes mains s'enfonçait de plus en plus dans mes poignet. Ce putain de garde les avait trop serrées. Si je le pouvais, je lui aurait exploser la mâchoire d'un coup de coude, mais je ne pouvais pas. Les bottes des gardiens derrière moi tapaient le sol en rythme. J'étais en train de traverser un long couloir. Je voyais les numéros de chaque cellule défiler. Je regardais mes pieds et avançais en silence. A chaque fois que je marchais un peu moins vite, le connard de garde qui était derrière me donnait un coup dans le dos avec la crosse de son fusil pour que j'avance. Si seulement j'avais pas ces foutues menottes ! Alors que je passais près d'un cellule, une main m'attrapa le bras et me fit sursauter. Je tourna la tête et vit un homme assez âgé murmurer des mots dans sa barbe. Je tournai la tête et me dégageai de son emprise. Cette fois c'était sur : j'étais tomber dans un trou perdu entouré de fous. Pendant que j'étais perdu dans mes pensées, un des gardien m'ordonna de m'arrêter. Je cessa donc de marcher. En tournant la tête, je vis le nombre 88 inscrit en haut de la grille de la cellule. Je baissa la tête et regarda sur ma poitrine : 88. La cellule était grande et je me dit de suite que je ne serais pas seul à l'intérieur. J'essayai de regarder dedans. Je pouvais apercevoir deux ombres. Dans quelques secondes, je rentrerais dans cette cellule et pourrais enfin découvrir mes compagnons. J'espérais de tout coeur que ce n'était pas des juifs ou des coincés du cul.

La clef du gardien fit un petit clic dans la serrure et il ouvrit la porte d'un coup de botte. Le deuxième garde m'enlevai mes menottes et me poussa dans la cellule. Je réussit à garder l'équilibre mais fit un demi-tour sur moi même. Le garde avait déjà refermé la porte et, ne sachant quoi faire d'autre, je lui fit un doigt d'honneur. Il ne réagit pas et parti. Je tournai une nouvelle fois la tête et observa de plus près mes camarades de cellule. Il y avait un homme brun qui fixait le plafond, et un autre qui était ch.... OTTO ?!! Non, ce n'étais pas possible, je rêvais ! Je m'approchai doucement de son visage et me rendis compte que c'était bien lui. Un sourire illumina mon visage.

- Fréro ! Ça fait trop plaisir de t'voir ! T'fou quoi dans s'trou perdu ?!

Puis, je me tournai ensuite vers le deuxième prisonnier.

- Salut, Waltraud Rommel.

Je me frottai le poignet gauche et observai ma main tâchée de sang. J'essuyai mes poignets et ma main pleine de sang sur ma combinaison et m'affalai sur une des couchettes libres. J'étais content d'avoir retrouvé mon frère que j'avais perdu de vue depuis son départ de la maison familiale.
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Otto H. Rommel

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MessageSujet: Re: La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ]   La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ] EmptyDim 14 Avr - 14:14

- John Kaleb Vachewski. Mais sans doute que le nom de Jax t'évoquera plus quelque chose.

Il n'y avait plus aucun doute à présent. Je connaissais ce type. Certes, il me fallut quelques secondes pour réfléchir, car je ne me souvenais plus exactement des circonstances de notre rencontre. Mais les images revinrent, c'était un trouduc de la résistance qui avait dû assassiner quelques-uns de mes compatriotes... Il devait lui aussi se rappeler de moi, étant donné sa tronche lorsque je lui avais révélé mon identité, et le fait qu'il ait royalement ignoré la main qui lui était tendue. Bien heureusement que je n'ai pas serré la main à ce Juif qui dans mon souvenir, devait être Polonais... Mon Dieu, prise de conscience soudaine.. J'étais condamné à 28 ans, ce qui me conduirait à me farcir mon pire ennemi dans la même cellule que moi, vivre vingt quatre heures sur vingt quatre à ses côtés... Je fixai mon interlocuteur dans les yeux avant de plisser les miens. Je pense qu'il n'avait pas besoin de réponse de ma part pour deviner que je me souvenais de lui.

Soudain, alors que j'allais tout de même sortir une réponse bien cinglante débordante de racisme, des pas retentirent dans le couloir, m'empêchant ainsi de déjà créer une querelle. J'aurais donc le plaisir de pouvoir parler plus tard. En attendant, les pas se rapprochaient, et je devinais qu'ils étaient destinés à la cellule 88. C'était leur jour, aujourd'hui, ou quoi ? Je priai tout bas pour qu'il ne s'agisse pas d'un autre Juif, car dans ces conditions, un crime de ma part serait inévitable. Je ne suis pas du genre "patient". Et j'ai aussi du mal à accepter que la guerre soit terminée et que le parti national-socialiste soit mort... Mon coeur se serra à cette pensée, car je suis peut-être le seul homme à qui ces cinq années de guerre ont plu. Le bruit de la porte de fer qui s'ouvre me sortit de mes pensées. Je n'avais pas envie de regarder la tronche du mec qui était entré, parce qu'avec la chance que j'avais, j'allais encore découvrir avec joie, un type qui a la bite à la place du nez... Rhaa !

Je passai la paume de ma main sur mon crâne nu, avant de finalement me retourner. Là, mon sang ne fit qu'un tour... Ce visage, terriblement familier !! Je pus même directement mettre un nom dessus : Waltraud Rommel, mon petit frère à qui je devais tant, que j'aimais tant, qui me manquait tant ! Il parut aussi surpris que moi, et, s'approchant, il me lança l'air de rien :

- Fréro ! Ça fait trop plaisir de t'voir ! T'fou quoi dans s'trou perdu ?!

Il révéla également son nom à mon nouvel ennemi. J'étais content de le voir mais je ne pus que lui jeter un regard désespéré, l'air de dire : Regarde ce qu'on va devoir se taper ! Et dire que j'avais des plans d'évasion... Voudrait-il cohabiter ? Aucune idée, mais j'aurais le temps de me poser ces questions plus tard. En attendant, je me contentai de répondre à celle de mon frère :

- C'est ces enculés d'amerlocks, Waltraud. Dès qu'ils trouvent un nazi, ils l'enferment ici à Berlin... Je suppose que tu fais pas exception !

Je lui souris légèrement. Lui s'affala sur une couchette, tandis que mon regard se portai à nouveau sur John. Je n'avais jamais vu une atmosphère aussi tendue, et le silence perdura pendant au moins dix longues minutes où nous restâmes debout à nous fixer mutuellement. Je finis par m'asseoir sur une caisse en face du Juif. Je le fixai dans les yeux, y lisant une centaine de sentiments. Sans m'en rendre compte, je me griffais le bras au sang.
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John K. Vachewski

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MessageSujet: Re: La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ]   La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ] EmptyDim 28 Avr - 10:10



Shit.



Quelle merde franchement. Non seulement il s'retrouvait paumé dans c'trou et en plus avec un type qui avait failli le buter. Mais à quoi avaient pensé ceux qui répartissaient les prisonniers dans les cellules ? Un résistant avec un nazi ? Ils voulaient avoir un meurtre sur les bras ou quoi ? Peut-être après tout. Quelle merde. L'oeuf s'apprêtait à sortir un truc bien cinglant mais son attention fut attirée par les pas résonnant dans le couloir. Un nouveau détenu pour cette cellule ? Voilà qui serait bien chiant. Enfin, tout dépendrait de qui il s'agira. Qui ça allait être ? Voilà la question qui se posait. La porte s'ouvrit, mettant fin à ses réflexions, quelqu'un fut poussé à l'intérieur et la porte se referma. L'individu était plutôt grand, les cheveux roux coupés courts. Mais pourquoi ces deux-là étaient plus grands que lui bordel ? Voilà qui n'allait pas être pratique, surtout si ce nouveau prisonnier était du même camp que l'oeuf. Le type s'approcha de ce dernier, un sourire illuminant son visage et s'écria :

abc- Fréro ! Ça fait trop plaisir de t'voir ! T'fous quoi dans c'trou perdu ?!

Frèro ? Hein ? C'était son frère ? Là, il pouvait vraiment le clamer à haute voix, il était dans la merde la plus totale. Il adorait vraiment cette magnifique chance qu'il avait. Ah là là franchement. C'était vraiment merdique. Avec un peu d'chance, il apprendrait aussi que ce rouquin était un nazi ! Oh oui, ça sera sans doute ça ! Ouais, quelle merde. Le nouveau venu se tourna d'ailleurs vers lui et se présenta :

abc- Salut, Waltraud Rommel.

Salut ? De toute évidence, il n'avait capté qu'il était en face d'un résistant d'ascendance juive. Enfin, il comprendrait bien vite lorsque son frère lui aurait expliqué. Le rouquin s'affala sur l'une des couchettes miteuses qui faisaient office de lit. L'oeuf, quant à lui, se contenta de répondre à son frangin :

abc- C'est ces enculés d'amerlocks, Waltraud. Dès qu'ils trouvent un nazi, ils l'enferment ici à Berlin... Je suppose que tu fais pas exception !

Ah ba il avait vu juste, c'était bien lui aussi un nazi. Tss, il aurait bien voulu se tromper sur c'coup-là. Mais bon, il avait fallu qu'il voit juste. Ouah, quelle chance franchement ! Tss... L'oeuf regarda son frère puis John. L'atmosphère était tendue et ce n'était pas peu dire. Le silence s'installa pendant une bonne dizaine de minutes, sans qu'aucun des trois ne disent un seul mot. Puis, Otto finit par s'installer sur l'une des caisses et se mit à le fixer intensément comme pour lire en lui. L'oeuf se griffait le bras au sang, tel un abruti, sans s'en rendre compte. Rien ne venait détendre l'atmosphère ; personne ne parlait. Le nouveau venu avait-il compris qui il était ? Peut-être. N'empêche, deux nazis pour le prix d'un. C'était vraiment génial quoi. Il allait juste se taper deux fois plus d'emmerdes. Raison d'plus pour foutre le camp de c'trou à rats. Mais... Ces deux-là, ils avaient peut-être aussi des projets d'évasion, non ? Oulà, si c'était le cas, voilà une chose qui s'annonçait plutôt compliquée. Disons que la cohabitation n'est pas son fort, et encore moins avec des nazis. Il poussa un léger soupir, et lança à l'attention de l'oeuf pour briser le silence mais sans trop réfléchir :

abc- Oh déstresse poulet, c'pas la peine d'te griffer comme un con.

Heu... Il venait de dire quoi là ? Déstresse poulet ? Quoi, encore à nouveau un tantinet suicidaire ? Il allait vraiment devoir se débarrasser de cette mauvaise habitude. Ou alors, qu'il apprenne tout simplement à réfléchir avant d'agir. Ouais, p'têtre ça aussi.




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Waltraud Rommel

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MessageSujet: Re: La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ]   La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ] EmptyMer 22 Mai - 19:38

 
Titre de votre RP.


 


B
on déjà l'autre prisonnier m'avait foutu un gros vent quand je m'étais présenté à lui, mais en plus il ne décrochait pas un mot... Il avait l'air mal-à-l'aise... Tant pis pour lui, j'allais quand même pas le forcer à parler en le torturant avec ce que je trouve dans la cellule ! Quoi que... Ça pourrait être drôle. Mais mon frère, qui était toujours sérieux n'aurait sans doute pas apprécié qu'à peine arrivé je me fasse remarquer...

Comment c'était trop bon de retrouver Otto ! Ça faisait tellement longtemps que je l'avais pas vu. Le plafond était pleins de toiles d'araignées et la peinture des murs s’écaillait. Ils auraient au moins pu refaire ces putains de cellules, pensais-je en mon fort intérieur. La voix d'Otto me sortit de mes pensées.

- C'est ces enculés d'amerlocks, Waltraud. Dès qu'ils trouvent un nazi, ils l'enferment ici à Berlin... Je suppose que tu fais pas exception !

Effectivement, il avait raison. Au lieu de nous faire chier et de nous enfermer comme des chiens dans des cellules avec des putains de juifs, ces connards pourraient plutôt s'pendre. Ça s'rait mieux pour tout l'monde. Il me sourit légèrement. Finalement, il n'avait pas tant changé que ça, il avait toujours cette expression sur le visage qu'il est le seule à savoir faire : mi-constipé, mi-tueur en série. Haha qu'est-ce qu'il m'avait manqué mon putain de grand-frère ! Il s'assit ensuite sur une caisse, en face de l'autre prisonnier qui n'avait pas encore lâché un mot depuis mon arrivée. Je ne savais même pas comment il s'appelait, tout ce que je pouvais dire, c'est que, à vu d'oeil, ce n'était pas un nazi. Un silence pesant s'installa dans la pièce. L'homme le brisa.

- Oh déstresse poulet, c'pas la peine d'te griffer comme un con.

En tournant la tête vers Otto je vis qu'il était effectivement en train d'se griffer comme un con. Mais je pense pas qu'il apprécie beaucoup qu'on lui parle comme ça. Après, il a peut-être changé depuis qu'on s'est quitter mais ça m'étonnerait fort. Un gardien les coupa dans leur "conversation" et dit :

- C'est l'heure d'la bouffe !

A chaque fois que ces gardiens de merde commençaient à nous parler comme à leurs chiens j'avais juste envie de les faire crever comme mes anciennes victimes. Mais la seule chose qui m'empêchait de le faire était ces putains de barreaux. Si un jour on m'avait dit qu'une vingtaine de barre de métal nuiraient à mes projets meurtriers, je l'aurait pas cru. C'est pourtant ce qui est en train de se passer... J'espère qu'Otto et l'autre ont aussi un plan pour sortir de ce trou à rat parce que je ne compte pas rester ici pour très longtemps...

Sans montrer mon énervement contre le gardien, je m'adressai au troisième homme qui était dans la cellule avec nous, sans être trop agressif, juste pour engager la conversation. Mais si la réponse à la question que j'allais lui poser était celle que je pense, je ne crois pas qu'il le prendra très bien, mais bon. Rien à foutre !

- Hè toi ! T'es juif ?

Trop tard, c'est dit !
Crédit: Cali' in Libre Graph
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MessageSujet: Re: La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ]   La première impression n'est pas forcément la bonne... [ PV John K. & Waltraud R. ] EmptySam 29 Juin - 13:26

- Oh déstresse poulet, c'pas la peine d'te griffer comme un con.

Alors celui-là,si il avait un problème, j'allais le lui régler illico. J'étais franchement pas d'humeur - quoique je l'étais jamais non plus - à me faire parler sur ce ton, encore moins par un Juif. Là, j'avais un désir irrésistible de lui enfoncer mon poing dans la gueule où de le remettre à sa place ( dans le même style de cellule mais avec du gaz en plus ).  Bref, ma décision était prise. J'allais me lever pour le prendre au col et le claquer contre le mur quand une voix me coupa net :

- C'est l'heure d'la bouffe !

Merde, je les avais loupés ceux-là. Si ils me voyaient en train de tabasser mon co-détenu, je serais sûrement foutu dans les étages du dessus avec les cannibales. Quoique ça serait pas plus mal, il doit pas y avoir énormément de Juifs là en-haut, mais sur le plan évasion c'moins pratique. Sauf que le Polonais risquait d'aller tout raconter au directeur si Waltraud et moi on essayait de se barrer. Je fixai droit dans les yeux et avec colère le gardien qui fit passer nos gamelles de fer remplies de soupe dans la cellule. Je me demande c'est pour quand la choucroute, ce truc me manque à un point pas possible. Il faut absolument que je ressorte d'ici, sinon je vais devenir dingue. Lorsque le gardien eut refermé la porte, j'entendis la voix de Waltraud s'élever dans le calme pesant.

- Hè toi ! T'es juif ?

Je ne pus m'empêcher de laisser échapper un éclat de rire. C'est là que je reconnaissais mon frère !! Et puis je vois même pas pourquoi il pose la question - ça se voit qu'il est juif non ? Mais bon pour la provocation... Tout cela me donnait envie de re-torturer quelqu'un comme je le faisais si bien quoique pendant la guerre, j'étais plus du style arrestation de juifs et fusillades que torture. D'ailleurs l'autre débile avec nous dans la cellule avait subi le sort de l'arrestation. Sur le coup, je me dis que j'aurais du le faire fusiller, j'en avais le pouvoir. Mais maintenant il va falloir trouver un moyen de sortir d'ici.

- Je sais pas vous, mais moi j'ai pas l'intention de moisir ici jusqu'à mes quatre-vingts ans... Sauf si ce n'est pas dans la mentalité juive de soulever des interdits ! , dis-je en tournant mon regard hostile vers John. Parce que si t'es du style 'je lèche le cucu au directeur' ça va pas le faire... Alors tu veux t'évader ou pas ?

Un silence pesant suivit ma question. On aurait pu entendre une mouche péter. Quoiqu'il y a même pas de mouches dans c'trou paumé. Je pris ma gamelle et entrepris de boire ce truc immonde avec un 'bon appétit' tout bonnement ironique.
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